Après un samedi plus que pluvieux, nous avons décidé de profiter d’une éclaircie pour randonner sur le sentier entre vignes et rieux afin de découvrir les villages de Gignac, Popian et Saint-Bauzille-de-la-Sylve.

De l'esplanade du Rivelin, nous avons suivi le chemin de Camalcé au pied de la fontaine Carrière pour passer sous la N 109.

C’est en 1004 que le nom du site « Les Deux Vierges » est cité pour la première fois. Il fait allusion à une ancienne tradition monastique féminine.

Du haut de ses 536 m, le roc des Deux Vierges est l’un des points de repère de la vallée de l’Hérault. Il est posé sur un socle de ruffes (du latin Rufus, rouge), roches rouges typiques de la vallée du Salagou, qui doit sa couleur à l’oxyde de fer.

Cette particularité géologique en fait un site très particulier et fascinant à visiter.

C'est avec une météo bien humide que nous avons randonné à Lacoste sur le plateau de l'Auverne pour visiter les nombreuses capitelles qui jalonnent le parcours.

Un Salagou dans la brume, quelques gouttes et quelques chèvres nous ont accompagné en début de balade pour laisser place à un beau soleil qui nous a bien réchauffé.

Malgrè un temps maussade, nous avons réussi à randonner à Castelnau-de-Guers à la découverte de l'église Saint-Sulpice, construite au XIVème et XVème siècle par les moines bénédictins.

D'habitude très fréquenté par les chasseurs en tout genre, nous avons cette fois-ci pu y échapper. Les chasseurs étant remplacés par une musique assez forte qui portait à des kilomètres. Certainement une soirée festive de "teufeur" sur la fin...

C'est en compagnie d'Evelyne, Josiane, Gala et Mathieu que nous avons participé à la fête de la randonnée pédestre à Claret. Ce village s'étend sur les pentes de la crête de Taillade (420 mètres) au nord et de la montagne du Causse à l'ouest.

Cela faisait un petit moment que je souhaitais faire une reco au mont Mars. C'est chose faite !

Du parking des randonneurs, monte direction le col de Portes.

Je bifurque ensuite sur la droite pour longer la ligne de crête direction la combe de Lousses ou le panorama est plutôt sympathique.

Cette randonnée emprunte une partie du GR653 du chemin de Saint Jacques de Compostelle et permet de découvrir le Castellas de Montpeyroux qui surplombe et veille sur le village depuis près de 10 siècles.

Habité jusqu’au 15eme siècle par les comtes de Montpeyroux afin d'assurer la sécurité des routes et, par la même occasion, récolter un droit de passage.

Petite randonnée de reconnaissance hier au départ de Pégairolles-de-l'Escalette près de Lodève pour visiter les falaises de l'Escalette, au pied du Larzac, via la vallée de la Lergue.

Le village de Pégairolles-de-l'Escalette qui appartenait à l'évêque de Lodève est mentionné dès 1210. Il est situé sur la route de la laine. Un château a été construit au nord du village en lieu et place d'un château fort dont il ne reste qu'un donjon.

Un démarrage en douceur par la traversée du village par ses maisons en alignement sur des ruelles étroites.

Après avoir traversé un magnifique porche, je poursuis en passant devant l'église et en longeant la muraille du château pour atteindre la place du village.

Pour préparer les randonnées de la rentrée, j'ai décidé de reconnaitre avec JB le GR®66 qui fait le tour de l'Aigoual sur 3 jours en bivouac. Ce périple se déroule en grande partie dans le parc national des Cévennes démarre à l'Espérou, village situé à proximité de la station de Prat Peyrot, puis fait étape à Dourbies ou la montée de la crête du Suquet nous attends dès le lendemain. Une halte à Meyrueis en Lozère située la plus au sud du département avant de rejoindre notre point de départ à L'espérou.

Après avoir étudié en détail le parcours du GR70 et ses étapes, j'ai donc élaboré mon plan de marche. Pour rappel, le chemin de Stevenson relie le Puy-en-Velay au sud du Massif Central, traverse le Gévaudan et le mont Lozère pour atteindre Alès dans les Cévennes. Avec ses 270 km et ses 8500 mètres de dénivelé positif. Normalement, ce parcours se déroule sur environ 13 à 14 jours de marche.

 Voyons maintenant de quoi sera fait le programme...

Pour le printemps 2018, j'ai décidé de découvrir le chemin de Stevenson, le chemin de Grande Randonnée 70. Robert Lewis Balfour Stevenson, est né le 13 novembre 1850 à Edimbourg dans une famille bourgeoise presbytérienne. Son père, Thomas, est un constructeur de phare de réputation internationale. Sa Mère, Margaret Balfour lui lègue sa santé fragile. Stevenson passe l’essentiel de son enfance dans sa chambre. Étudiant en section "Sciences et technologie" mais n’a qu’une passion en tête : la littérature. Vie de bohème dans les bas-fonds d'Edimbourg.

Le 22 septembre, l’écrivain écossais R.L. Stevenson part à pied du Monastier sur Gazeille avec son ânesse Modestine. Douze jours, 220 km et beaucoup d’aventures plus tard, il arrive à Saint Jean du Gard après un périple haut en couleurs dont il a relaté le détail dans un livre "Voyage avec un âne à travers les Cévennes". 

Ce GR relie le Puy-en-Velay au sud du Massif Central, traverse le Gévaudan et le mont Lozère pour atteindre Alès dans les Cévennes. Avec ses 270 km et ses 8500 mètres de dénivelé positif, ce chemin se parcours en un peu plus de 13 jours.

Je vous présenterai tout au long de ma préparation, l'ensemble des étapes de préparation, le choix des étapes, l'hébergement, l'équipement pour randonnée ainsi que ma préparation physique pour mon périple. Je partagerai avec vous chaque étape de ma randonnée itinérante au travers de mes récits "d'aventure" quotidienne. Ce retour d'expérience est avant tout pédagogique et a pour seul objectif de vous permettre à votre tour de tenter l'aventure !